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randonnées des patrachous
26 avril 2016

24 AVRIL 2016 LA PIERRE QUI VIRE 17KM 600

24 AVRIL 2016 LA PIERRE QUI VIRE 17KM 600 356m de dénivelé

 

Il ne fait pas chaud ce matin et la météo n'est pas optimiste, mais il en faut plus pour décourager les 15 Patrachous tout de même chaudement habillés!

Allez, c'est parti ... Point de départ : Quarré les Tombes.

A droite, le grand étang, nous nous dirigeons vers " Le Croiset". Jean a choisi de nous faire passer par le GR tour du Morvan pour rejoindre St Léger Vauban. Les chemins sont bourbeux à certains endroits, mais, pas de bain de boue, mieux vaut avoir des chaussures étanches. Gérard a mis des bottes: bonne idée!

Une petite pause-café à proximité des "os rangés" (cimetière), les bancs ne sont pas très accueillants car, sans assises...

Nous repartons en direction de l'Abbaye de la Pierre qui Vire, en passant par la Chaume, le Teurais le Bouchot. La nature nous offre les verdoyants pâturages, les vallons couverts de végétation ou de forêts. De beaux points de vue jalonnent le parcours. Et comme d'habitude : papotage, ragotage causette...

Bientôt nous attaquons la forêt de St Léger, le monastère est au milieu de la nature, c'est ce qui lui confère une ambiance très particulière. Il y a encore une trentaine de moines Bénédictins qui vivent là sous la règle de St Benoit. Cette abbaye a été créée en 1850.

Nous allons pique-niquer sur une table en dur, car il s'agit d'un bloc de granit.

Un pinson vient se percher à proximité de nous, il attend, impatient, pour récupérer des miettes.

Allez, il faut bouger car il fait vraiment froid. Odile, tu avais bien mis un tee-shirt au cas où ?

Pour le moment ce n'est pas d'actualité, car voici une petite averse de grésil !!!!

Direction Trinquelin en longeant, précisément le "Trinquelin" torrent impétueux . Savez-vous que le Trinquelin est en fait "le Cousin" ? Mais oui, il change de nom ...

Le chemin est magnifique au milieu d'un chaos granitique et verdoyant, à voir absolument. Nous sommes ravis, nous nous ressourçons ! Quelle belle nature!

Voici le village de Trinquelin connu pour sa fabrique de confiture " la Trinquelinette".

Nous passons a proximité de l'ancien café "Au vieux moulin". Odile se souvient y être entré 2 ou 3 fois. Un lieu atypique, tenu par Robert Pompon, non moins atypique!!! Voici comment il parlait de son café:

 

"Un bout de toile cirée agrafée sur un buffet-comptoir, une étagère pour les verres et quelques bouteilles, deux tables patinées et des chaises en bois, la vieille cheminée seule source de chaleur pendant l'hiver, la réclame "Byrrh" et le soufflet accrochés au mur, la pendule qui égrène le temps… Voilà pour le décor !   "

Mr Pompon était scieur.

Dans le bâtiment, qui abrite également le café, il existe une grande roue à aubes. "Il y avait ici une transmission qui traversait la cour et qui faisait tourner la scie", explique Robert Pompon, en ouvrant une vanne. L'eau d'un étang vient alors frapper les aubes de la roue, qui se met en mouvement. Cette roue faisait également fonctionner le moulin se trouvant à l'étage supérieur.

Le lieu parait abandonné, en voici l'histoire pris sur le site de "patrimoine du Morvan":

Au hameau de Trinquelin, au XX siècle, se trouvaient deux scieries voisines dont une actionnée par un moulin. La carte de Cassini (1760) indique un moulin à Trinquelin, non localisé avec précision. La première scierie était la scierie Lacour qui fonctionna de la première moitié du XXe siècle jusqu'aux années 1970. Dans les années 1955/60, elle employait 8 ouvriers et travaillait pour les chemins de fer de l'Etat. Elle fonctionnait grâce à une turbine qui produisait de l'électricité par la force d'une chute d'eau. La seconde scierie est celle de la famille Pompon. Au début du XXe siècle et jusqu'en 1926, le père et grand-père de Robert Pompon ont exploité le moulin à farine, en plus d'être cultivateurs. En 1926, le père abandonne la mouture pour monter une scierie, exploitée par son fils (Robert) jusque dans les années 1980. La scierie était mue par la force hydraulique du cours d'eau. D'une retenue d'eau, une canalisation souterraine traversant la cour conduit le flot vers une roue à aube métallique installée dans le rez-de-chaussé de la maison. La vitesse de rotation de cette énorme roue à aube est multipliée par tout un système d'engrenages et un axe traversant la cour, sous terre, qui actionne le banc de scie. Durant la Seconde Guerre Mondiale, une huilerie fabriquait de l'huile de colza. Il y avait aussi un café, une piste de danse pour le bal du dimanche. Le moulin Trinquelin est toujours en état à la différence de la scierie Lacour. Baudiau parle , en 1564 du massacre des trois quarts de la population du hameau de Trinquelin par les réformés. Le moulin rasé fut rebâti pour un "moulin à drap et lui permit 11 ans plus tard d'y construire un moulin à blé". Ainsi un moulin est attesté au XVe siècle et un autre,nouveau, au XVIIe. est celui de Pompon ? La même source affirme que "Trinquelin était renommé pour ses blanchisseries de toile".

 

Il nous reste quelques kilomètres pour rallier Quarré les Tombes. Nous ne pouvons pas quitter ce lieu sans allez déguster les délicieuses gaufres du "carré de chocolat", don la réputation n'est plus à faire.

Un grand merci à nos guides du jour, Françoise et Jean.

PS: Odile a quand même mis son tee-shirt ½ h ... 

Odile

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