3,4,5 FEVRIER 2024 WEEK-END DANS LE JURA LA PESSE
WEEK-END DANS LE JURA LA PESSE 3, 4, 5 FEVRIER 2024
Samedi 3 La croix des couloirs 8,5 km et 320 m de dénivelé. Ces couloirs servaient à descendre les troncs d’arbres.
Départ de Saulieu à 7 h, il fait encore nuit. Nous sommes 18 et partons dans le sud du haut Jura non loin de St Claude.
La Pesse est un village perché à 1160 m d’altitude, qui veut dire épicéa en patois Jurassien
Cette année nous avons décidé de partir tôt en saison pour avoir plus de chance de trouver de la neige, un mois d’avance par rapport à nos habitudes …Et ben, raté, pas de neige, ah le réchauffement climatique !
Il a pourtant neigé cet hiver, on peut en voir quelques « résidus » et constater que l’herbe est couchée et brûlée.
Bon, ce n’est pas grave, ce sera quand même de belles randos.
Nous refaisons une sortie effectuée en 2019. Souvenirs, souvenirs…
Le paysage est naturellement complètement différent, mais toujours très beau.
La dernière partie pour atteindre la croix est un peu raide avec des pierres, mais quel spectacle en haut ! Nous sommes récompensés de nos efforts, une pancarte indique
1228 m. Un coin idéal pour pique-niquer.
Cette croix imposante a été érigée par souscription publique en 1934, sur l’initiative du curé des Bouchoux. Elle établit un lien symbolique entre les communes de la Pesse et des Bouchoux qui n’en faisaient qu’une jusqu’en 1832.
On continue sur la crête. La descente demande une attention particulière : glissade pour Jean-Marie, pendant que Jean descend précautionneusement, car il rééduque sa cheville après une entorse !
Nous traversons un enclos avec des chevaux (très pacifiques).
Le retour à la Pesse se fait par une petite route qui n’en finit pas de monter !
Pendant ce temps Vincent et Marie ont fait une rando autour du village, environ 7 km et peu de dénivelé. Ils sont ravis et en forme. Ils ont même vu une hermine, quelle chance !
L’auberge des Erables nous la connaissons, mais il y a eu un changement de propriétaire.
C’est un peu des souvenirs de colo dans le dortoir « des célibataires », à 8…
Le repas du soir se fait dans la bonne humeur autour de la morbiflette.
En soirée, un groupe joue au tarot et l’autre au scrabble en équipe. Nous sollicitons « l’esprit » de Jean-Claude qui était expert dans les règles strictes de ce jeu
Ce randonneur d’un jour, nous avait bien pris la tête en 2019 ! Il nous a bien fait rire ce soir.
Après ces agréables moments de partage, il est temps d’aller au lit.
Dimanche 4
- Le Crêt au Merle 14,5 km 540 m de dénivelé
- Ou Les Platières 6 km et 100 m de dénivelé (Marie, Odile et Vincent)
15 Patrachous partent courageusement après avoir gratté les pare-brises car il a gelé cette nuit, mais pas de neige.
Pas possible de vous décrire en détail le parcours. Je sais qu’il a parfois été difficile. De la neige, du verglas et une montée qui n’en finissait pas.
En haut quel spectacle ! Tandis que la brume noie les paysages en contre-bas, nous admirons les chaînes de montagne jusqu’aux Aravis ! Il restait malgré tout une petite grimpette avec 100m de dénivelé, bien évidemment aucun n’a rechigné. Ils aiment aller toujours plus haut !!!!
Ils ramènent des images plein la tête et des photos plein le portable.
A peine un peu fatigués, ils sont passés à la fruitière avant de rentrer, fromages locaux et aussi des produits et jouets régionaux.
Je vais plus m’étendre sur les Platières. Il a fallu trouver le départ aux Molunes. C’était vers la mairie. Ici l’habitat est très dispersé, il faut s’y retrouver. « Les bras cassés » cherchent un peu la route, mais s’en sortent bien ! Odile a reconnu le gîte « la vie neuve » où les Patrachous ont déjà séjourné. Nous avons décidé de ménager nos efforts et de prendre le temps.
Les Platières, un joli parcours à travers des pâturages d’altitude. Le nom, en fait, n’indique pas que c’est un circuit plat, il y a même de belles grimpettes.
Arrivé en haut à 1318m d’altitude, très beau panorama sur la haute chaîne du Jura et Bellecombe. La montagne enneigée scintille au soleil !
Nous décidons d‘y pique-niquer. Le temps est splendide, le ciel est bleu azur.
Une petite sieste nous fera du bien. Quel bonheur !
On se ressource. La montagne est tout en rondeurs, c’est apaisant.
Il y a des dos d’âne : montées et descentes qui se succèdent.
On découvre une chapelle en bois. Chapelle la Cariche.
Voilà ce que j’ai trouvé sur internet :
Le randonneur a de quoi s’étonner en découvrant soudainement cette petite chapelle en bois, nichée dans une combe perdue des Platières. Son histoire est pourtant très simple à défaut d’être banale. L’âge d’or des colonies de vacances a coïncidé avec l’avènement du Front populaire en 1936 et la politique de l’enfance menée par les grandes villes à cette époque. C’est cette même année que l’abbé Petit, curé de la paroisse Saint-Urbain, et responsable de la colonie de vacances de la Garenne-Colombes (92), a construit cette chapelle pour les enfants du centre. Les anciens colons qui l’ont fréquentée jusqu’à la fin des années soixante, et qui reviennent en villégiature dans le haut Jura, se souviennent encore de la grande réserve d’eau en béton, des douches froides du petit matin et des matchs de foot effrénés sur la partie plate du terrain
Nous avons beaucoup de choses à échanger au retour.
Après une boisson fraîche et un bon repas, place aux jeux. Nous avons troqué le scrabble contre le « skyjo », un jeu de cartes simple, subtil et terriblement addictif !
C’est une belle découverte, exactement ce qu’il nous fallait. Fabienne et Violette savent y jouer et nous initient, non sans peine ! Crises de fous rires assurés.
Allez, allez au lit, demain petite rando concoctée par Jean-Pierre. Il faut prendre des forces, on ne sait jamais !
Lundi 5 Les Bisons, la Pesse, le Crêt du Nerbier : 7,5 km et 270m de dénivelé.
C’est déjà le dernier jour. Bien entendu il y a une petite rando avant de rentrer,
petite rando qui va s’avérer un peu sportive.
Commençons par une montée pour nous mettre en jambe. Nous sommes dans la combe aux bisons, mais il n’y a plus de bisons à la Pesse depuis le 9 novembre 2018, ils sont partis en Normandie… à Muchedent avec 400 autres congénères. La fin d’une aventure qui a duré 26 ans !
En 2013 nous les avions vus et photographiés !
Faute de bisons, continuons de monter à travers la forêt de sapins. La neige est bien présente par endroits et rend la marche glissante.
Voici une belle montée à flanc de coteau ! pas facile, étroite, raide, neigeuse et verglacée. Allez, encore un petit effort. Les plus alertes encouragent et aident les plus faibles… Tout ce petit monde arrive au-dessus pour une pause boisson ! et reprendre le souffle.
On arrive à une clairière bien enneigée. Un faux plat. La montée est assez aisée, il y a un petit passage délicat très glissant à franchir, mais grâce à nos guides experts, le franchissement se fait facilement.
Joli passage en sous-bois, et bientôt nous arrivons au Crêt du Nerbier à 1312 m avec un beau paysage sur la chaine du Jura.
On retrouve une clairière ensoleillée pour le pique-nique.
Il faut maintenant redescendre. Nous allons retrouver des chemins couverts de neige et de glace par endroits. Il y a encore quelques glissades.
La médaille d’or des chevrettes de la Pesse est attribuée à Fabienne et surtout Odile !
Fabienne dit « empotées » sur la neige, Odile rectifie : « pas à l’aise » sur la neige !
Voici les premières maisons de l’Embossieux où nous retrouvons nos voitures.
Nous décidons de prendre un dernier verre au Tavaillon à la Pesse. Ambiance chaleureuse, très bon accueil. Là aussi nous y avons séjourner il y a quelques années.
Merci à Chantal et Françoise qui nous offrent les boissons pour fêter leurs anniversaires !
Un ban Bourguignon s’ensuit.
Un grand, grand merci à Jean-Pierre, notre guide exceptionnel, ainsi qu’à Annie pour nous trouver les hébergements adéquats et toujours là aux passages délicats.
Là, il faut vraiment prendre la route du retour.
Séjour formidable grâce à la bonne humeur, la solidarité et l’amitié de tous les participants.
Bon retour à tous.
Odile