Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
randonnées des patrachous
17 juillet 2008

RANDO DE NUIT

RANDO DE NUIT A LA MOTTE TERNANT 20 JUIN 2008 : 11Kms

le_signal_du_d_part

clair_de_lune

quelle surprise

Florence, Annemarie et Jhon nous attenaient avec des rafraîchissements

quel_d_cor_de_cin_ma_Boissons, bougies, brioches confectionnées par Bernard Warnas

et_sa_papote_dur

Quel beau moment de convivialité, il fait encore chaud

super_ambiance___minuit

tremp_te

Et pourquoi ne pas faire" trempête"

le_gilet_flou_d_odile

Le gilet fluo d'Odile flash un max

pr_sident_poirot

Le président Poirot surveille ses troupes le bâton à la main!

tout_sourire

Tout sourire

la_lune

Mais oui la lune!

c__tait_en_2008

Nous étions bien à la Motte Ternant, mais c'était en 2008.

Merci les Williams

Merci les Warnas

pour cette ballade de nuit pleinne de surprise.

« L'histoire que je vais vous raconter m'est arrivée il y a bien longtemps.

A cette époque il y avait des arbres, de l'herbe poussait sur le sol, mais si, j'ai connu çà…Cà me faire tout drôle de parler de cette époque.

Avec une bande d'amis ,il me semble que nous étions treize,nous avions décidé de nous aventurer dans les monts du Morvan, une région recouverte entièrement par la végétation. C'était très verdoyant, avec beaucoup d'arbres aux essences très variées, des petits ruisseaux, des animaux qui vivaient à l'état sauvage. Vous rigolez, mais si j'ai vu çà!.

Enfin nous étions douze ou treize à vouloir se balader dans la forêt.

Ce n'était pas une activité exceptionnelle dans ce temps là, je vais dire à tel point que nous avions tellement la coutume de nous promener en toute liberté où bon nous semblait que nous nous sommes réunis pour une promenade de nuit . Mais oui une balade de nuit !! cela vous fait rire!  vous ne pensiez pas cela possible! ben si à l'époque cela était encore possible.

Si mes souvenirs sont bons nous sommes partis d'un village qui n'existe plus maintenant, qui devait s'appeler La motte Fernand, ou pernant ou Ternant, quelque chose dans le goût, il y a si longtemps, ma mémoire me joue des tours.

Il était environ 21 h30, d'un bon pas notre groupe a suivi une route dans la vallée, cheminant le long d'un petit cours d'eau, le serein, je crois. Nous nous sommes enfoncés dans le bois par un chemin de terre, c'est quoi un chemin de terre ?, ben comment dire … ce n'était pas vraiment une route, non plutôt un passage emprunté par toutes sortes de gens, en tracteur pour aller travailler dans les champs, à pieds derrière des vaches, mais si arrêtez de rire, je n'invente rien, ce genre de passage existait partout, plus ou moins long, plus ou moins propre, cela reliait des parcelles, des villages, des villes. C'est vrai qu'ils n'étaient déjà plus tellement pratiqués, ce qui fait que beaucoup tombaient dans l'oubli. On aurait déjà du se méfier de çà. Des chemins arpentés pendant des siècles par des colporteurs, des ouvriers agricoles, des saisonniers bref toute une population laissée à l'abandon peu à peu n'était pas le témoignage d'une société responsable. Mais c'est une autre histoire mes enfants.

Oui, oui je poursuis, le plaisir d'une promenade de nuit consistait, dans la mesure du possible à ne pas utiliser de lampe, sinon le charme était rompu. Vous ne comprenez pas de quel charme je parle, bien sûr vous n'avez jamais marché à l'air libre, vous ne pouvez pas savoir. Voir la lune éclairer la campagne, sentir les parfums de l'herbe, du sous bois. Tiens!... rien que d'y penser, même si j'ai des trous dans la tête comme vous dites, je m'en souviens très bien et des rires de mes compagnons, des rires et des grincements de dents quand, parfois on croisait une ronce qui marquait nos jambes de stries sanguinolentes. "Des ronces ?"... un genre de liane avec des piquants qui poussait n'importe où. Oui-oui, il y en avait plein partout. Même je peux vous dire… à un moment durant la promenade la végétation avait tellement poussé que nous avons du progresser très lentement car le taillis avait repris ses droits et envahissait le chemin.

Combien de temps on partait ainsi ? Plusieurs heures, si-si…

Là cela faisait une heure et demi environ que nous cheminions, tiens , vous voyez , même dans la langue il existait un verbe pour cette activité :cheminions: chemin vous voyez que pépé ne travaille pas du chapeau. Oui je reprends l'histoire cela faisait comme je vous le disais presque deux heures que nous cheminions donc lorsque nous avons aperçu des lueurs un peu au loin, d'abord très diffuses puis cela s'est précisé. Une de nous a même dit que nous allions déranger des jeunes en train de batifoler en plein air, batifoler ? Ben comment dire de flirter, flirter ? Bon cela deviendrait trop long à expliquer disons que nous pensions qu'ils étaient dehors pour jouer les amoureux. Ben oui à l'époque cela se faisait beaucoup. Plus on approchait plus la vision devenait nette : une table avec deux bancs installés à demeure, des bougies posées dessus et des plats, des gâteaux, des bouteilles, des rires.

Oh je me rappelle la lumière presque orangée sur nos visages surpris, les rires, le bruit des bouteilles que l'on ouvre.

Une surprise!!!, c'était là une surprise !!!... Nous nous sommes assis et avons trinqué au bon temps que nous prenions. John , Anne-Marie et Florence nous attendaient avec ce qu'il fallait!!

Nous avons bu un peu, parlé beaucoup et rit énormément. Vraiment c'était du bon temps, c'est difficile à exprimer ces choses là.

Après ces agapes diverses et variées nous nous sommes remis en route, toujours dans le noir. Toujours très excités… Nous avons traversé le village endormi, sans rencontrer âme qui vive. Nous nous sommes séparés nous promettant de nous retrouver très vitre pour vivre d'autres randonnées comme celle-ci, simple et gaie. A cette époque c'était facile, on le décidait et hop en route… La liberté…!

Si vous êtes sage demain je vous raconterai ce que nous pouvions voir lors de nos promenades mensuelles. L’eau qui coulait dans les champs, parfois même en cascade !!! si-si… !

Allez maintenant les enfants, à vos capsules relaxantes, dans le temps on aurait dit "au lit, au lit !!.

Allez! Allez!!...

Pas d'histoire si vous voulez que pépé Bernard vous raconte une autre aventure demain.

« -Vous avez avalé vos comprimés de "douxrêves" ??... voilà, je ne peux pas vous embrasser à cause des bulles en plexi mais à bientôt… »

J’ai rangé mes affaires.

J’ai replié le papier usé  sur lequel « pépé Bernard » avait consigné un de ces souvenirs. Je l’ai enfoui au milieu de deux où trois autres bibelots qui ont rejoint le container en alu, le seul bagage autorisé à bord du vaisseau en partance.

Il y a bien longtemps que « pépé Bernard » est mort  je ne l’ai même pas connu,
Et qu’il n’y a plus aucune forme de vie sur la terre.

Ici, chaque chose qui nous rappelle notre planète d’origine vaut de l’or, alors je garde ces billets d’un autre temps comme des reliques
-et les relis souvent.

Cela devait être rudement joli la « nature ».

Xéox, le troisième du mois de Beltégeuse.

Publicité
Publicité
Commentaires
I
ça me rappelle une histoire de lutin......
Répondre
I
quel agreable et jolie histoire comme l'on pouvait en vivre dans ce temps là............!!!!
Répondre
Publicité